Mâle ou femelle, lequel choisir?
On entend dire parfois que les femelles sont plus câlines, les mâles plus distants ou même exactement le contraire. Si les avis divergent selon l’expérience de chacun, ils ont au moins l’avantage de montrer que les choses ne sont pas aussi tranchées qu’on aimerait le croire. Il n’y a pas vraiment de chat d’un sexe qui serait plus aimant s’il était de l’autre sexe. Une chose est sûre pourtant : la stérilisation réduit considérablement les différences de comportement entre mâle et femelle.
À chaque sexe ses contraintes
Bien plus que le choix du sexe, c’est une bonne socialisation de l’animal qui garantit des relations agréables entre l’homme et le chat. Cependant, l’éveil de la sexualité provoque des changements de comportement qui ont des conséquences importantes sur les rapports maître-chat.
Chez le mâle non stérilisé, ce sont des miaulements intempestifs qui montrent son désir de sortir, accompagnés de marquages urinaires incoercibles. Le chat se dresse sur ses quatre pattes, se place dos à la surface verticale qu’il va arroser et lance un jet d’urine très odorante. Si le chat ne peut assouvir ses instincts sexuels par la reproduction, il peut devenir agressif ou très agité. Vous serez alors fort tenté d’ouvrir la porte… mais les escapades de votre matou se solderont par des abcès dus à des morsures lors de bagarres pour une femelle ou un territoire, une éventuelle contamination par le FIV ou une rencontre avec une voiture. Et dans tous les cas, vous serez responsable de la naissance de dizaines de chatons qui finiront, plein de puces et de coryza, au fond d’un terrain vague, en attendant la camionnette de ramassage ou des trafiquants de fourrure! Dans ces cas-là, la fréquence de vos caresses n’ira qu’en diminuant, alors que votre chat, toujours aussi aimant à votre égard, supportera de moins en moins votre indifférence voire votre hostilité !
Chez la femelle non stérilisée, les choses ne sont pas plus réjouissantes. Les premières chaleurs peuvent survenir dès l’âge de six mois et se succéder toutes les trois semaines ! La pilule hebdomadaire ou des injections contraceptives peuvent calmer le jeu mais, à moyen ou long terme, surviennent les risques de métrites ou de tumeurs mammaires. Autorisée à sortir, une chatte ramène avec une régularité d’automate une portée tous les quatre mois. Faites le calcul au bout de dix ans !
Le seul cas où il est justifié de conserver des chats entiers est, bien sûr, l’élevage félin. Si les mâles ont suffisamment de femelles à saillir, ils conservent toute leur vie un caractère très proche de l’homme et les femelles, quand elles élèvent une portée par an, s’équilibrent merveilleusement dans leur rôle de mère.
Stériliser, c’est aimer et être mieux aimé
Plus que choix entre un mâle ou une femelle, c’est bien la stérilisation qui est la véritable décision à prendre. Une fois disparus les instincts sexuels, les différences entre chats et chattes s’estompent vraiment. Les variations de caractères entre les chats sont davantage question de personnalité que de soumission à la condition d’un sexe. Loin d’être diminué, un chat stérilisé ne souffre plus d’éventuelles privations et peut se consacrer tout entier au plaisir d’être chat de compagnie.
Quand vous irez choisir votre chat, c’est donc bien la personnalité de votre futur compagnon qu’il faudra cerner et prendre en compte, individuellement, en fonction de vos désirs et de votre mode de vie.
À chaque sexe ses contraintes
Bien plus que le choix du sexe, c’est une bonne socialisation de l’animal qui garantit des relations agréables entre l’homme et le chat. Cependant, l’éveil de la sexualité provoque des changements de comportement qui ont des conséquences importantes sur les rapports maître-chat.
Chez le mâle non stérilisé, ce sont des miaulements intempestifs qui montrent son désir de sortir, accompagnés de marquages urinaires incoercibles. Le chat se dresse sur ses quatre pattes, se place dos à la surface verticale qu’il va arroser et lance un jet d’urine très odorante. Si le chat ne peut assouvir ses instincts sexuels par la reproduction, il peut devenir agressif ou très agité. Vous serez alors fort tenté d’ouvrir la porte… mais les escapades de votre matou se solderont par des abcès dus à des morsures lors de bagarres pour une femelle ou un territoire, une éventuelle contamination par le FIV ou une rencontre avec une voiture. Et dans tous les cas, vous serez responsable de la naissance de dizaines de chatons qui finiront, plein de puces et de coryza, au fond d’un terrain vague, en attendant la camionnette de ramassage ou des trafiquants de fourrure! Dans ces cas-là, la fréquence de vos caresses n’ira qu’en diminuant, alors que votre chat, toujours aussi aimant à votre égard, supportera de moins en moins votre indifférence voire votre hostilité !
Chez la femelle non stérilisée, les choses ne sont pas plus réjouissantes. Les premières chaleurs peuvent survenir dès l’âge de six mois et se succéder toutes les trois semaines ! La pilule hebdomadaire ou des injections contraceptives peuvent calmer le jeu mais, à moyen ou long terme, surviennent les risques de métrites ou de tumeurs mammaires. Autorisée à sortir, une chatte ramène avec une régularité d’automate une portée tous les quatre mois. Faites le calcul au bout de dix ans !
Le seul cas où il est justifié de conserver des chats entiers est, bien sûr, l’élevage félin. Si les mâles ont suffisamment de femelles à saillir, ils conservent toute leur vie un caractère très proche de l’homme et les femelles, quand elles élèvent une portée par an, s’équilibrent merveilleusement dans leur rôle de mère.
Stériliser, c’est aimer et être mieux aimé
Plus que choix entre un mâle ou une femelle, c’est bien la stérilisation qui est la véritable décision à prendre. Une fois disparus les instincts sexuels, les différences entre chats et chattes s’estompent vraiment. Les variations de caractères entre les chats sont davantage question de personnalité que de soumission à la condition d’un sexe. Loin d’être diminué, un chat stérilisé ne souffre plus d’éventuelles privations et peut se consacrer tout entier au plaisir d’être chat de compagnie.
Quand vous irez choisir votre chat, c’est donc bien la personnalité de votre futur compagnon qu’il faudra cerner et prendre en compte, individuellement, en fonction de vos désirs et de votre mode de vie.
Je suis allergique. Quoi faire?
Si possible, je persiste à cohabiter avec mon chat car, après un mois, mon système immunitaire pourrait avoir développé des anticorps. Pour aider à diminuer les réactions, je pose des actions parmi les suivantes :
Je ne peux plus garder mon chat.
- Je me lave les mains après avoir touché le chat.
- Je ne laisse pas entrer le chat dans ma chambre.
- Je peigne le chat régulièrement.
- Je fais raser le chat à toutes les saisons.
- Je passe la balayeuse plus souvent.
- Si je le peux, je remplace le tapis par un autre type de recouvrement.
- Je lave régulièrement les pochettes de mes coussins.
- J'aère la maison.
- Je donne une nourriture de qualité au chat. Il y a des nourritures qui occasionnent plus de perte de poils. Je consulte mon vétérinaire au besoin.
Je ne peux plus garder mon chat.
Je pars en voyage! Quoi faire?
Je cherche quelqu'un qui garderait mon chat à mon domicile. Mon chat se sentira ainsi moins stressé. Sinon, je cherche quelqu'un qui accepterait de le garder à son domicile.
Si je ne trouve pas dans mon entourage, je contacte ACSA pour des références de personne qui se déplacent moyennant une rémunération raisonnable.
Sinon, je le fais garder dans une pension professionnelle. Je consulte les pages jaunes à « animaux-pension ».
Si je ne trouve pas dans mon entourage, je contacte ACSA pour des références de personne qui se déplacent moyennant une rémunération raisonnable.
Sinon, je le fais garder dans une pension professionnelle. Je consulte les pages jaunes à « animaux-pension ».
Je déménage! Quoi faire?
Première question à poser aux propriétaires: « les chats sont-ils admis? »
J'informe les propriétaires du fait que mon chat est stérilisé (sinon, je le fais stériliser sans tarder).
S'il est dégriffé, il ne risquera pas d'abîmer les tapis.
De nombreux propriétaire inscrivent sur leur bail « Animaux interdits » mais dans les faits, ils tolèrent les chats. Ce qu'ils veulent, c'est se protéger au cas où le chat causerait des problèmes. Peut-être ont-ils déjà eu des problèmes avec des locataires dont le chat n'était pas stérilisé (odeurs, bruits, etc.). Si le propriétaire du logement qui m'intéresse refuse les chats, je lui suggère une entente où j'assumerais les dégâts éventuels de mon chat. Si je suis déjà dans un logement et que mon propriétaire demande à ce que je me départisse de mon chat, j'invoque mon droit d'avoir un chat pour des raisons de zoothérapie.
Si le propriétaire ne veut rien entendre, je choisis un autre logement/ je déménage.
Pour info, voici une étude réalisée par Me Jean Turgeon, qui contient plusieurs informations concernant la loi, comment se défendre, etc. Cliquez ICI.
J'informe les propriétaires du fait que mon chat est stérilisé (sinon, je le fais stériliser sans tarder).
S'il est dégriffé, il ne risquera pas d'abîmer les tapis.
De nombreux propriétaire inscrivent sur leur bail « Animaux interdits » mais dans les faits, ils tolèrent les chats. Ce qu'ils veulent, c'est se protéger au cas où le chat causerait des problèmes. Peut-être ont-ils déjà eu des problèmes avec des locataires dont le chat n'était pas stérilisé (odeurs, bruits, etc.). Si le propriétaire du logement qui m'intéresse refuse les chats, je lui suggère une entente où j'assumerais les dégâts éventuels de mon chat. Si je suis déjà dans un logement et que mon propriétaire demande à ce que je me départisse de mon chat, j'invoque mon droit d'avoir un chat pour des raisons de zoothérapie.
Si le propriétaire ne veut rien entendre, je choisis un autre logement/ je déménage.
Pour info, voici une étude réalisée par Me Jean Turgeon, qui contient plusieurs informations concernant la loi, comment se défendre, etc. Cliquez ICI.
Nous attendons un enfant.
Quoi faire?
Je garde mon chat.
Même si le risque de contracter une maladie par les matières fécales de mon chat est très minime (tellement moins risqué qu'en mangeant de la viande), je demande à mon conjoint de nettoyer la litière / je mets des gants / je me nettoie les mains précautionneusement.
Je garde le chat car il fera un bon compagnon pour mon enfant. Je superviserai leur relation attentivement.
Même si le risque de contracter une maladie par les matières fécales de mon chat est très minime (tellement moins risqué qu'en mangeant de la viande), je demande à mon conjoint de nettoyer la litière / je mets des gants / je me nettoie les mains précautionneusement.
Je garde le chat car il fera un bon compagnon pour mon enfant. Je superviserai leur relation attentivement.
Mon chat a disparu. Quoi faire?
Je fais aussitôt un avis de recherche auprès de la SPA, du Contrôle des Animaux Domestique et d'ACSA pour savoir s'ils ont recueilli mon chat et éviter qu'il y soit éventuellement euthanasié ou mis en adoption.
- Je mets de la nourriture à ma porte.
- Je fais des recherches tôt le matin et tard le soir.
- Je mets une affiche d’avis de recherche avec sa photo sur les poteaux et dans les commerces du quartier (épiceries, dépanneurs, animaleries, cliniques vétérinaires, etc.).
- J'en parle aux enfants et adultes du voisinage.
- Si je retrouve mon chat, je place une nouvelle affiche avisant le voisinage du succès de mes recherches et je le remercie d'avoir porté attention au précédent avis.
Les chats errants l'hiver
L’hiver est difficile pour les chats errants. Vous pourriez leur fabriquer un abri afin de les aider à passer à travers cette difficile saison.
Mon chat a un problème de comportement. Quoi faire?
Je consulte une personne-ressources spécialisée (spécialiste en comportement animal, vétérinaire).
J'appelle au centre ACSA afin d'expliquer le problème de comportement de mon chat afin d'obtenir des conseils ou des références
J'appelle au centre ACSA afin d'expliquer le problème de comportement de mon chat afin d'obtenir des conseils ou des références
Je ne peux plus garder mon chat.
Quoi faire?
Autant que possible, je planifie la recherche d'un nouveau foyer au lieu d'agir à la dernière minute.
Je fais paraître une annonce classée dans un journal (ex.: Le Soleil, Le Journal de Québec) ou un hebdo de quartiers. C'est un des moyens les plus efficaces. Je m'informe des escomptes possibles en rapport avec la durée, le contenu, le coût de ce qui est annoncé, etc.
Je place une affiche avec la photo de mon chat sur les babillards des animaleries, cliniques vétérinaires et commerces. J'annonce les caractéristiques importantes de mon chat. S'il n'est pas stérilisé et a plus de 5 mois, j'aurai moins de facilité à lui trouver un foyer.Si je ne connais pas le foyer, je préfère vendre mon chat 20$ ou plus afin de m'assurer qu'il ne sera pas vendu dans un laboratoire pour 10$. De plus, cela permettra d'éviter les foyers non sérieux. Je confie mon chat seulement si je peux aller le reconduire dans son nouveau foyer et avoir un suivi sur son adaptation. Je pourrai reprendre mon chat si ça ne fonctionne pas.
Je peux bénéficier d'un service gratuit de petites annonces sur Internet: www.lespac.ca. ACSA peut me procurer un questionnaire d’adoption via internet ou par la poste pour m'aider à sélectionner un foyer convenable.
Si je ne peux le placer moi-même, ou pour maximiser mes chances de réussite, je demande à ACSA de mettre la description de mon chat sur leur liste d’attente pour adoption.
S'il s'agit de chatons, je peux planifier les confier à une animalerie. Cependant, je ne peux pas sélectionner leur foyer. Bien évidemment, je fais stériliser la maman.
Je fais paraître une annonce classée dans un journal (ex.: Le Soleil, Le Journal de Québec) ou un hebdo de quartiers. C'est un des moyens les plus efficaces. Je m'informe des escomptes possibles en rapport avec la durée, le contenu, le coût de ce qui est annoncé, etc.
Je place une affiche avec la photo de mon chat sur les babillards des animaleries, cliniques vétérinaires et commerces. J'annonce les caractéristiques importantes de mon chat. S'il n'est pas stérilisé et a plus de 5 mois, j'aurai moins de facilité à lui trouver un foyer.Si je ne connais pas le foyer, je préfère vendre mon chat 20$ ou plus afin de m'assurer qu'il ne sera pas vendu dans un laboratoire pour 10$. De plus, cela permettra d'éviter les foyers non sérieux. Je confie mon chat seulement si je peux aller le reconduire dans son nouveau foyer et avoir un suivi sur son adaptation. Je pourrai reprendre mon chat si ça ne fonctionne pas.
Je peux bénéficier d'un service gratuit de petites annonces sur Internet: www.lespac.ca. ACSA peut me procurer un questionnaire d’adoption via internet ou par la poste pour m'aider à sélectionner un foyer convenable.
Si je ne peux le placer moi-même, ou pour maximiser mes chances de réussite, je demande à ACSA de mettre la description de mon chat sur leur liste d’attente pour adoption.
S'il s'agit de chatons, je peux planifier les confier à une animalerie. Cependant, je ne peux pas sélectionner leur foyer. Bien évidemment, je fais stériliser la maman.
J'ai trouvé un chat errant.
Quoi faire?
Première étape : Cet animal appartient-il a quelqu’un?
Deuxième étape : Que puis-je faire?
- Est-ce un nouveau chat dans le quartier?
- Ce chat appartient-il à quelqu’un? Je peux questionner mes voisins.
- Je peux mettre un collier au cou du chat avec un message "À qui est ce chat? S'il vous plaît, appelez-moi à...". Une bande de tissu peut faire l'affaire en veillant à laisser un espace pour ne pas qu'il s'étouffe.
- Y-a-t-il des affiches dans mon quartier avec la description du chat?
- J'appelle la SPA, le Contrôle des Animaux Domestiques ainsi qu'ACSA pour savoir si ce chat se retrouve sur la liste des portés disparus.
Deuxième étape : Que puis-je faire?
- Je lui fais un abri approprié faute de ne pouvoir l'héberger.
- Je l'accueille temporairement sinon je l'adopte. Dans ce cas, je le fais examiner par un vétérinaire. Je le fais opérer et lui trouve un foyer.
- Je consulte la section Je ne peux plus garder mon chat.